Taille : 15 m.

Nbr de Pêcheurs : 4.

Marée : 8 jours max.

Ce bateau est le “SOUTIEN” de David, son propriétaire. David travaille longtemps dans la pêche mais il se concentrait plus sur l’activité de la pêche de concombres de mer exercé par des plongeurs. C’est un choix que lui ont imposé les opportunités de la vie, mais son rêve était d être le propriétaire d’un bateau de pêche au fond. Il a donc décidé, il y a quatre ans de construire lui-même le bateau de ses rêve et il a installé son chantier dans son jardin. Apres 4 ans de travail, le bateau est mis à l’eau fin 2015… Un rêve qui prend forme, David a les yeux qui brillent quand il en parle. Son jeune fils l’a accompagne dans cette aventure et prendra peut être un jour les commandes du bateau.

Mais le skipper, a l’heure actuelle c’est Angelin, un incroyable personnage de 59 ans, un mordu de pêche, tombé dedans dés son plus jeune âge. Issu d’une famille de pêcheurs, il a grandit a La Digue sa magnifique île natale. Il nous explique qu’il faisait l’école buissonnière pour aller pêcher sur les rocher, sans que sa maman n’en ai la moindre idée. Un jour, lors de ses parties de pêche cachées, un hameçon s’est pris dans sa bouche… C’est ainsi que sa maman a découvert ses activités cachées, en allant le chercher à l’hôpital. Depuis ce jour, il n’a plus fait que la pêche….

Angelin explique que la pêche est dans son sang, qu’il ira en mer tant que sa santé le lui permettra car il s’ennui dés qu’il passe plus de deux jours assis à la maison… Il a pourtant affronté des tempêtes, a eu un bateau complètement « défoncer » par une houle forte prés de Bird Island et même un bateau coulé car trop plein de poissons et mal dépanné à 23 miles marins de Mahé. Des expériences traumatisantes qui ne l’empêchent pas de continuer à consommer son mariage passionné avec la mer. Son plus gros poisson? Un requin marteau de 5 brassées et il raconte aussi avoir vue une tortue ENORME prés de Cosmoledo il y a 20 ans, de l’ordre de l’animal légendaire. Il ne tarit pas d’histoires de pêche et nous racontes son «plus gros bourgeois» de 14 kilos. Il est inquiet pour la ressource mais reste persuadé qu’elle est toujours là et que la coexistence des pêcheurs artisans avec la ressource ne la jamais mise en danger, car la pêche artisanale est respectueuse, parce que les petits pêcheurs ne veulent pas épuiser la ressource qui leur assure leur revenu et une alimentation équilibrée. Cet homme de 59 ans, sur la mer depuis 45 ans, sait de quoi il parle et il fait partie de ces sages qu’il convient d’écouter quand on parle de durabilité.